#SEDD2020 : quelques conseils pour limiter son empreinte carbone digitale
Saviez-vous que l’impact carbone moyen d’un salarié français est de 350 kg de CO2 par an ?
Que le secteur du numérique est responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et que l’on prévoit un doublement d’ici 2025 en raison de l’augmentation des usages ? Sur ces 4 %, et en tenant compte du cycle de vie complet, 15 % des émissions sont liées aux data centers, 22 % aux réseaux, et 63 % proviennent des utilisateurs.
A l’occasion de la Semaine Européenne du Développement Durable, nos collaborateurs chez Bouygues Bâtiment Centre Sud-Ouest s'organisent et partagent une première série de conseils, qui vous permettront d’agir immédiatement et individuellement, toute l'année, pour réduire votre empreinte carbone digitale.
Ta boîte mail tu nettoieras quotidiennement
Chaque heure, 12 milliards d’e-mails sont envoyés, dont 90 % de spams. Une entreprise qui envoie 3 millions de mails émet jusqu'à 30 tonnes de CO2. Un email avec une pièce jointe d’un mégaoctet émet 19g de CO2 dans l’atmosphère. Lʼenvoi dʼun e-mail avec une pièce jointe consomme autant qu’une ampoule allumée pendant 24 heures.
Pour réduire sa consommation :
- Je me désabonne des spams
- Je fais le tri dans ma boîte mail et supprime les courriels inutiles
- Je vide ma corbeille régulièrement
- Je limite mes envois dʼe-mails aux personnes directement concernées et évite de faire un « répondre à tous »
- J’envoie un lien Sharepoint plutôt qu’une pièce jointe. Non seulement, vous consommez moins de carbone et en plus, vous limitez les risques d’erreurs quand vous travaillez à plusieurs sur des documents.
- Je compresse la taille des pièces jointes si je ne peux pas envoyer de lien Sharepoint ou One Drive.
- J’utilise un outil comme Microsoft Teams plutôt que de communiquer par mail avec de nombreux collègues.
Tes vieux smartphones tu recycleras
L’impact carbone le plus fort, et de très loin, se situe au moment de la fabrication du smartphone. Comme pour les télévisions ou les tablettes, la surface d’un écran supérieur à 5,5 pouces suscite 40 % d’émissions carbone de plus qu’un petit écran. Au-delà de l’impact carbone, la fabrication d’objets électroniques crée d’autres types de pollutions notamment au niveau de l’extraction des minerais.
Pour agir :
- Je me pose la question de la réelle nécessité de changer de mobile tous les 3 ans.
- Je récupère tous mes vieux téléphones pour aller les porter en boutique pour qu'ils soeint recyclés
- Je privilégie un smartphone à double carte SIM pour ne conserver qu'un seul téléphone au lieu de deux (pro et perso).